Un septuagénaire remplace un octogénaire.
Ce n’est pas tout à fait un rajeunissement. Le 31 janvier, le président des États-Unis a choisi le nouveau diplomate en chef chargé des négociations climatiques. Succédant à l’octogénaire John Kerry[1], le septuagénaire John Podesta ne débarque pas en terrain inconnu.
A son ancien poste de conseiller de la Maison blanche en charge de l’innovation en matière d’énergie, le nouvel Envoyé spécial pour le climat était chargé de la distribution des subventions prévues par l’Inflation Reduction Act (369 milliards de dollars en dix ans).
Fan de soucoupes volantes
Créateur du Center for American Progress, l’une des boîtes à idées du parti démocrate, John Podesta a été chef de cabinet du président Bill Clinton. A ce titre, il a dû gérer l’affaire Lewinski. Quelques années plus tard, ce diplômé de l’université Georgetown, ce passionné d’OVNI fait partie de la délégation américaine qui négociera l’accord de Paris pendant la COP 21. Sous la direction de … John Kerry.
Cette expérience lui sera utile pour préparer la COP 29, à Bakou. Dans un discours prononcé, le 2 février, à l’université ADA en Azerbaïdjan, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell a rappelé que les pays en développement avait besoin de 2 400 milliards d’euros par an pour atteindre leurs objectifs climatiques et de développement.
Un appel du pied aux pays les plus riches. Dont les gouvernements n’ont toujours pas choisi leurs représentants au nouveau fonds onusien pour les pertes et dommages.
[1] John Kerry a démissionné le 31 janvier pour participer à la campagne présidentielle de Joe Biden.
